Le maire Frank Frühauf se réjouit de cette bonne nouvelle : "De nombreuses autres communes se sont vu refuser l'autorisation jusqu'à présent. Dans notre cas, l'ADD a reconnu - malgré le budget déséquilibré - les efforts de consolidation du groupe de travail mis en place à cet effet". En outre, l'ADD a noté positivement que la ville avait adapté les taux de perception de l'impôt foncier pour atteindre la neutralité des recettes. "Nous avons donc fait nos devoirs", a constaté le maire Frühauf. Il a remercié les membres du groupe de travail et du conseil municipal ainsi que les employés de l'administration pour leurs efforts communs qui ont conduit à ce succès.
Bien sûr, la situation budgétaire de la ville dans son ensemble n'est pas une raison de se réjouir. Le budget de résultat se solde par un déficit d'environ 14,22 millions d'euros et le budget financier par un manque de ressources financières de 26,7 millions d'euros. Pour les investissements, 9,4 millions d'euros d'emprunts doivent être contractés. Compte tenu du remboursement régulier de 0,6 million, le nouvel endettement en matière d'investissement devrait donc s'élever à 8,8 millions d'euros. En outre, pour la première fois depuis 2021, le besoin de crédits de trésorerie s'élève à 17,88 millions d'euros. Dans cette mesure, le budget de la ville ne respecte pas l'obligation d'équilibre budgétaire prévue par le code communal, notamment pour les années de planification 2026 à 2028. Pour l'année 2025, l'ADD a toutefois renoncé à émettre une objection en raison des efforts déployés pour améliorer la situation budgétaire et financière de la ville. Pour les années suivantes, l'ADD exige toutefois que l'on déploie tous les efforts possibles pour atteindre l'équilibre budgétaire prescrit par la loi. L'assainissement des finances de la ville reste donc une tâche permanente pour le conseil et l'administration.